Yorrick le Bien Cossu, un noble désargenté ayant utilisé les restes de sa fortune pour transférer sa conscience dans un corps robotique, et ainsi obtenir un simulacre d'immortalité.
L'inspiration pour l'esthétique de cette caste de cyborgs vient des Saint des Catacombes, squelettes parés d'or exhumés des profondeurs de Rome.
Pour ce personnage décris comme excentrique et désargenté, j'ai décidé de donner à son corps la forme d'un encensoir chinois, comme si le budget limité du personnage l'avait contraint à utiliser un coquille inadaptée. L'absence de bras et d'organe oculaire, ainsi que les miniscules jambes peu mobiles va dans ce sens, montrant qu'une démonstration ostentatoire de richesse à travers les dorures et les boiseries a été priorisée par rapport à la praticité.
Une vitrine sur face avant, sous son crâne, est destinée à faire étalage des ossements de son ancien corps, montrant l'égo du personnage.
Les safraniens sont un peuple descendant des humains, habitant la planète Safran. Suite à des évènement historiques, ces derniers ont entièrement rejetés les notions de lecture et d'écritures, se concentrant uniquement sur une culture orale.
Si cela les empêche naturellement de développer une activité scientifique, les forçant à se reposer pour cela sur les vidéos laissées par leur ancêtres alphabètes, ils ont développés des capacités d'expression orale uniques et son devenus des marchants hors-pairs, vendant au autres peuple le safran qu'ils sont les seuls à cultiver, les ayant convaincus qu'il s'agit là d'un ressources de luxe méritant son prix élevé.
Dénués de moyens écrit leur permettant de se rappeller les uns des autres, ou de tenir des agendas précis, j'ai pensé que les safraniens pourraient offrir une place encore plus centrale à l'apparence physique, une apparence notable assurant d'être plus facilement conservé dans la mémoire de ses compatriotes. J'ai ainsi décidé de parer ce personnage d'une tenue exubérante et d'un maquillage coloré. Une fleur de safran, symbole de leur peuple, orne sa robe.
Le monde de Heim est en un sens post-apocalyptique, bien des technologie furent perdues après la disparition du peuple descendant des humains, source originelle de la science omniprésente dans ce space opéra. L'une d'entre elle est celle du super-béton, une forme renforcée et incroyablement résistante de béton. Le secret de cet alliage étant perdu, le béton est devenu un signe de résilience et de puissance quasi-religieux.
Ainsi, ce chevalier exploite des fragment de ce matériaux pour se concevoir un armure, manifestement plus destinée à impressionner les observateurs qu'à protéger son corps. Le design est inspiré par l'apparence brutaliste des centrales atomiques, les radiations et l'énergie atomique étant un élément utilisé dans l'univers de Heim.
De la même manière que le cœur d'une centrale nucléaire est protégé par une couche supplémentaire de matériaux protecteurs, une pièce supplémentaire d'armure recouvre le cœur de ce chevalier.
Le peuple des Vers, descendant disparu des hommes ayant conçu le plus gros des technologie de cet univers s'étaient fait une spécialité de la manipulation génétique, créant ainsi de nouvelles espèces au gré de leurs envies. Certaines d'entre elles étaient leur esclaves, mais d'autres ont été crées pour leur simple amusement.
C'est le cas des hommes-goélands, qui ont été envoyés vivre dans les immenses décharges du peuple de vers, survivant en faisant les poubelles tels les oiseaux ayant inspirés leur apparence, dans le simple but d'être ridiculisés et de servir de divertissement. Au final, ces derniers auront survécus à leurs créateurs.
Au vue de leur origine, j'ai sciemment décidé de donner à ce personnage un visage loin des formes racées et lises de la tête d'un goéland, la sienne est déformé, grotesque et ridicule. De même, son corps et en partie couverts de petites plumes inutiles. Ses vêtements rudimentaires témoignent de sa pauvreté et sa vie restreinte aux décharges.
Les terriens sont des humains étant restés sur leur planète, s'étant progressivement coupés du reste de la galaxie, se refermant progressivement sur eux même au sein d'une dictature religieuse basée sur une chrétienté s'étant progressivement transformée au fil des âges, pour ne plus être au final qu'une caricature de ce qu'elle était auparavant.
Ces derniers sont craint de tout les autres peuples, de part leur mauvais caractère et leur technologie avancée. Les implants électroniques faisant partie intégrante de leur corps en sont le meilleur exemple, leur permettant de communiquer entre eux et de manipuler leur technologie de pointe.
Ici, l'on peut voir la composante religieuse des stigmates, reprenant les positions de ceux du Christ. La jupe donnée ici au personnage une connotation gréco-romaine, rappelant les premières heures de la chrétienté, faisant un lien entre les différences entre notre version actuelles et les premières, et entre celles entre la notre et celles d'un futur lointain.
Le violet est utilisé ici de part sa nature de couleur liturgique, associé aux mystères de la foi et ainsi souvent utilisé dans les habits et représentations chrétiennes.